Selon une récente étude du cabinet Deloitte, seulement 9 % des Français envisagent d'acquérir un véhicule électrique pour leur prochain achat, une proportion jugée très faible au regard des objectifs gouvernementaux. Pour stimuler les ventes, les consommateurs attendent principalement une baisse significative du prix des voitures électriques, tout en maintenant des performances élevées.
« 2023 ne nous amène pas vers une trajectoire sécurisée pour 2030 ». C'est la conclusion principale de l'étude menée par le cabinet Deloitte sur les tendances des consommateurs et du marché automobile. Selon cette enquête, seulement 9 % des Français envisagent d'acquérir un véhicule électrique pour leur prochain achat, soit une augmentation de 2 points par rapport à l'année précédente.
Une évolution jugée « préoccupante » en raison de sa lenteur, selon Guillaume Crunelle, expert en automobile au sein du cabinet.
Selon lui, cette tendance nous place vers le scénario le plus conservateur en matière de transition vers l'électrification du parc automobile.
En revanche, les véhicules thermiques résistent toujours bien, avec 40 % des consommateurs envisageant d'opter pour une voiture diesel ou essence comme prochain véhicule, un pourcentage identique à celui de l'année dernière.
Pourtant, les objectifs fixés par le gouvernement français sont ambitieux.
D'ici 2030, les autorités et les acteurs du secteur visent un objectif compris entre 15 % et 20 % du parc automobile, soit entre 6 millions et 8 millions de voitures électriques. Cela dans le but de réduire les émissions de 55 % d'ici la fin de la décennie par rapport aux niveaux de 2021. Bien que les ventes de voitures électriques aient représenté 16,8 % du total des ventes en France cette année, contre 13,3 % l'année précédente, Deloitte estime que le marché a atteint un plateau.
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